A 91 ans, Hubert Reeves ce canadien amoureux du cosmos et fervent militant de la nature, s’en est allé retrouver les étoiles qu’il chérissait tant.

A cette occasion, la Francophone de la Solidarité tenait à mettre en lumière le combat de sa vie : lier humanité et biodiversité.

 

Hubert Reeves établissait des liens étroits entre astronomie et écologie. Pour lui, ce sont « deux volets du même thème : notre existence. L’astronomie, en nous racontant l’histoire de l’Univers, nous dit d’où nous venons, comment nous en sommes venus à être ici aujourd’hui. L’écologie, en nous faisant prendre conscience des menaces qui pèsent sur notre avenir, a pour but de nous dire comment y rester« . Cet extrait de ses mémoires titrées, « Je n’aurai pas le temps », résume les combats de sa vie. Jusqu’à la soixantaine, il était un scientifique reconnu spécialiste du cosmos et de toute sa complexité, ayant travaillé à la Nasa puis au CNRS où il était directeur de la recherche et au CEA en France qu’il avait intégré dans les années 60.

À la soixantaine, il s’est faire connaître du grand public grâce à l’émission littéraire Apostrophes pour laquelle il est venu parler du cosmos. Ses milliers de conférences et ses livres vendus à des millions d’exemplaires lui ont permis de vulgariser la complexité de l’univers.

Dans les années 2000 ses prises de parole s’axent davantage sur la préservation de la nature et devient ainsi, en 2015, président d’honneur de l’association Humanité et Biodiversité qui travaille, inlassablement auprès des décideurs publics et privés à valoriser et protéger durablement la nature et ses habitants. 

Hubert Reeves laisse derrière lui un combat sans faille pour vulgariser la beauté de notre monde, de la première étoile dans le ciel au dernier organisme de la terre.

Merci et terminons sur une citation qui tient particulièrement à coeur à l’association « L’Homme est fou. Il adore un Dieu invisible et détruit une nature visible, inconscient que la Nature qu’il détruit est le Dieu qu’il vénère.« 

 


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